Engagements

Un nouvel espoir pour la justice Ă©cologique

Nos propositions pour lutter contre la dégradation de notre environnement et pour garantir un avenir soutenable.

Appliquer la règle verte par une planification écologique citoyenne
  • Inscrire dans la Constitution la règle verte, qui impose de ne pas prendre plus Ă  la nature que ce qu’elle peut reconstituer, notamment en reconnaissant un statut juridique pour la nature (possibilitĂ© de la dĂ©fendre en justice, prise en compte dans les dĂ©cisions…)
  • Engager une planification Ă©cologique dĂ©mocratique pour mettre en Ĺ“uvre la règle verte, en partant du local et en s’appuyant sur la participation des citoyens, des syndicats, des associations, des collectivitĂ©s et des branches professionnelles
  • Organiser la planification Ă  partir de nouveaux indicateurs de progrès humain pour mettre l’économie au service des besoins et des critères de bien vivre (santĂ©, Ă©ducation…). Évaluer l’impact de chaque loi avec ces indicateurs (inĂ©galitĂ©s de revenu, rĂ©duction de la pauvretĂ© en conditions de vie, empreinte carbone, espĂ©rance de vie en bonne santĂ©, etc.)
  • CrĂ©er un Conseil Ă  la planification Ă©cologique qui supervise, organise et met en Ĺ“uvre le plan, en impliquant Ă©galement les banques et les entreprises. Ce plan est construit avec les citoyens, les syndicats, les associations, les collectivitĂ©s et les branches professionnelles, en s’appuyant sur des instances permanentes pour Ă©valuer les besoins locaux en emplois, formation et investissements
  • Donner les moyens humains et financiers Ă  l’État et ses opĂ©rateurs publics (comme le Cerema, l’Office national des forĂŞts, l’Office français de la biodiversitĂ© ou MĂ©tĂ©o France) pour mener Ă  bien leur rĂ´le de planification
  • Relever les ambitions climatiques de la France avec pour objectif une baisse de 65 % des Ă©missions en 2030 (au lieu de 40 % actuellement) et rendre public un bilan annuel
  • Obliger les moyennes et grandes entreprises Ă  mettre en Ĺ“uvre une comptabilitĂ© carbone pour les Ă©missions directes et indirectes certifiĂ©e par un organisme public agrĂ©Ă© en commençant par les secteurs les plus Ă©metteurs de gaz Ă  effet de serre (GES) – Ă©nergie, transport, bâtiment, industrie lourde – puis selon la taille des entreprises, accompagnĂ©e d’une trajectoire de baisse de leurs Ă©missions
  • CrĂ©er une Agence pour la relocalisation dĂ©pendant du Conseil Ă  la planification Ă©cologique, chargĂ©e de recenser les secteurs industriels indispensables sur le plan social et environnemental, et d’établir un plan de relocalisation adaptĂ© Ă  chaque filière ou production stratĂ©gique identifiĂ©e
Faire des Outre-mer les avant-postes de la planification Ă©cologique et des circuits courts
  • Instaurer un bouclier douanier via une taxe kilomĂ©trique en faveur des productions locales Ă  faible empreinte Ă©cologique, appliquer une prĂ©fĂ©rence commerciale pour les produits ultramarins vers l’Hexagone et l’Europe et nouer des partenariats commerciaux Ă©quilibrĂ©s avec les voisins rĂ©gionaux
  • Tendre vers l’autosuffisance alimentaire grâce Ă  l’agriculture paysanne Ă©cologique et Ă  des filières agroalimentaires locales
  • ProtĂ©ger la biodiversitĂ© exceptionnelle : lutter contre l’artificialisation des sols et la pĂŞche illĂ©gale, renforcer les moyens humains et financiers pour la protection de la biodiversitĂ©, etc.
  • Promouvoir des plans d’autonomie Ă©nergĂ©tique
Réorganiser l’État et les collectivités territoriales au service de la planification écologique
  • Impliquer pleinement les communes et les collectivitĂ©s dans les dĂ©cisions et la mise en Ĺ“uvre des investissements de la planification Ă©cologique, permettre leur libre association
  • Renforcer les moyens des collectivitĂ©s en augmentant les dotations, en assurant leur pĂ©rennitĂ© et leur dynamisme dans le temps et en garantissant une compensation intĂ©grale des compĂ©tences dĂ©jĂ  transfĂ©rĂ©es
  • RĂ©former les dotations et la fiscalitĂ© locale pour la rendre plus juste, en augmentant en particulier les moyens pour les collectivitĂ©s qui concentrent les inĂ©galitĂ©s sociales et environnementales (quartiers populaires, zones rurales, Outre-mer…)
  • Organiser une confĂ©rence sur l’organisation des collectivitĂ©s territoriales et la dĂ©centralisation chargĂ©e de faire une proposition de simplification et de clarification du rĂ´le de chaque Ă©chelon
Investir pour la bifurcation Ă©cologique et sociale de notre Ă©conomie
  • Lancer un plan massif de 200 milliards d’euros sur cinq ans pour investir, dĂ©velopper l’emploi et la formation, et rĂ©tablir des pĂ´les publics dans l’énergie, les transports et la santĂ©, gĂ©rĂ©s dĂ©mocratiquement, afin de rĂ©industrialiser le pays par des plans de filières au service de la bifurcation Ă©cologique
  • Annuler les cadeaux fiscaux accordĂ©s sans contrepartie aux plus grandes entreprises ces dix dernières annĂ©es
Développer les transports publics écologiques, repenser la mobilité individuelle
  • CrĂ©er un pĂ´le public des transports et de la mobilitĂ©, autour de la SNCF rĂ©unifiĂ©e et 100 % publique, afin d’assurer une Ă©galitĂ© de service et d’accès sur le territoire, refuser l’ouverture Ă  la concurrence des lignes ferroviaires
  • Rouvrir les lignes ferroviaires du quotidien, augmenter le nombre de trains, maintenir des guichets physiques dans les gares
  • Engager un plan national de soutien massif au dĂ©veloppement des transports collectifs (mĂ©tro, bus, tram, tram-train, câble…) dans les grandes agglomĂ©rations
  • Garantir des tarifs accessibles et des mesures de gratuitĂ© ciblĂ©e (jeunes, prĂ©caires, etc.) et baisser la TVA sur la tarification des transports en commun Ă  5,5 %
  • DĂ©velopper les transports publics Ă  la demande hors des zones denses de transport public
  • Supprimer les lignes aĂ©riennes quand l’alternative en train est infĂ©rieure Ă  trois heures
  • Favoriser l’usage du vĂ©lo : amĂ©nagement d’infrastructures cyclables sĂ©curisĂ©es et de stationnement vĂ©los, rendre obligatoire les stationnements vĂ©los publics Ă  proximitĂ© des gares et des services publics et les garages privĂ©s dans toutes les constructions et rĂ©novations
  • DĂ©velopper le partage de la voiture : soutenir les initiatives solidaires et des collectivitĂ©s en faveur du covoiturage et d’autopartage
  • Renforcer les aides Ă  l’acquisition de vĂ©hicules Ă©lectriques, neufs ou d’occasion, en particulier pour les mĂ©nages modestes
  • Rendre obligatoire le forfait mobilitĂ© durable versĂ© aux salariĂ©s – notamment pour le vĂ©lo – avec la possibilitĂ© de le coupler avec les abonnements de trains et simplifier et adapter au tĂ©lĂ©travail ses modalitĂ©s de versement
  • Installer sur l’ensemble du territoire les systèmes de mise Ă  disposition de parcs de vĂ©hicules Ă  faibles Ă©missions pour les mĂ©nages Ă  faibles revenus
  • Adopter un plan ambitieux de dĂ©veloppement du fret ferroviaire, du ferroutage et de report modal (cabotage maritime, fluvial et dirigeable)
  • Renationaliser les autoroutes en revenant sur les hausses de prix passĂ©es
  • Engager un plan spĂ©cifique de dĂ©veloppement des transports collectifs en Outre-mer, quasi inexistants aujourd’hui, sur le modèle du projet de tram-train Ă  La RĂ©union
  • CrĂ©er un dispositif de billet unique ouvert aux jeunes permettant d’accĂ©der Ă  l’ensemble des trains, transports en commun ainsi qu’aux vĂ©los et voitures en libre service du territoire français
Planifier la bifurcation et la rénovation énergétique
  • Planifier le passage Ă  100 % d’énergies renouvelables et la sortie du nuclĂ©aire avec un double mot d’ordre : sobriĂ©tĂ© et efficacitĂ©. Abandonner les projets d’EPR (European Pressurized Reactor – RĂ©acteur pressurisĂ© europĂ©en), planifier le dĂ©mantèlement, la rĂ©habilitation et la reconversion des sites nuclĂ©aires et de l’ensemble de leur bassin de vie.
  • Sortir des Ă©nergies carbonĂ©es : arrĂŞter les subventions aux Ă©nergies fossiles, y compris Ă  l’étranger
  • Garantir les premières quantitĂ©s d’énergie indispensables Ă  une vie digne et instaurer au-delĂ  une tarification progressive qui pĂ©nalise les mĂ©susages et gaspillages
  • Refuser la libĂ©ralisation du marchĂ© de l’électricitĂ© et du gaz : stopper la privatisation des barrages hydroĂ©lectriques, prĂ©server le caractère national du rĂ©seau de distribution d’électricitĂ©
  • CrĂ©er un pĂ´le public de l’énergie incluant EDF et Engie renationalisĂ©s ainsi que des coopĂ©ratives locales
  • Favoriser partout sur le territoire le recours aux diverses sources d’énergie les plus adaptĂ©es aux conditions mĂ©tĂ©orologiques et gĂ©ographiques (pour lutter contre la mĂ©thanisation Ă  outrance notamment)
  • Refaire l’isolation d’au moins 700 000 logements par an et mettre fin aux situations de prĂ©caritĂ© Ă©nergĂ©tique : privilĂ©gier les rĂ©novations complètes, interdire rĂ©ellement la location des passoires thermiques, renforcer les programmes de dĂ©tection des passoires Ă©nergĂ©tiques, cibler les aides Ă  la rĂ©novation en fonction des revenus des mĂ©nages, avec un reste Ă  charge zĂ©ro pour les plus modestes et un dispositif d’avance de trĂ©sorerie
  • Se donner les moyens : former et recruter des professionnels, mettre en place un « guichet unique » public pour les propriĂ©taires devant faire cette rĂ©novation
  • Mettre en place une convention collective unique pour les travailleurs du nuclĂ©aire et arrĂŞter l’utilisation massive de la sous-traitance, tout en garantissant leur reconversion
Consommer autrement, une France « zéro déchet »
  • Interdire l’obsolescence programmĂ©e et allonger les durĂ©es de garantie lĂ©gale des produits
  • Lutter contre la surproduction de dĂ©chets : interdire immĂ©diatement les plastiques Ă  usage unique, remettre en place et gĂ©nĂ©raliser les consignes, dĂ©velopper les filières de rĂ©utilisation des matĂ©riaux et de substitution aux matĂ©riaux carbonĂ©s
  • CrĂ©er un service public de la rĂ©paration et du rĂ©emploi, s’appuyant sur des structures de l’économie sociale et solidaire, avec la mise en place de formations pour les mĂ©tiers concernĂ©s (secteurs de l’électricitĂ©, de l’électronique, du bâtiment, du textile, etc.) pour dĂ©velopper l’économie circulaire
  • Baisser la TVA sur les services de rĂ©paration
  • Rendre obligatoire l’écoconception des produits afin de limiter l’utilisation de ressources non renouvelables
  • GĂ©nĂ©raliser au plus vite l’indice de durabilitĂ© des produits (possibilitĂ© d’être rĂ©parĂ©, durĂ©e de vie, etc.), rendre obligatoire la disponibilitĂ© de pièces de rechange et empĂŞcher la mise sur le marchĂ© de celles qui auraient un score de durabilitĂ© insuffisant
  • Faire reculer la publicitĂ© dans l’espace public et Ă  la tĂ©lĂ©vision, interdire la publicitĂ© des produits et services les plus Ă©metteurs de gaz Ă  effet de serre sur tous les supports publicitaires, interdire le dĂ©pĂ´t de prospectus publicitaires commerciaux dans les boĂ®tes aux lettres, les panneaux publicitaires numĂ©riques et le dĂ©marchage tĂ©lĂ©phonique commercial
Instaurer la souveraineté alimentaire par l’agriculture écologique et paysanne
  • CrĂ©er 300 000 emplois agricoles pour instaurer une agriculture relocalisĂ©e, diversifiĂ©e et Ă©cologique
  • Garantir des prix rĂ©munĂ©rateurs aux producteurs par des prix planchers pour les paysans, interdire les ventes Ă  perte et mettre en place une caisse de dĂ©faisance pour reprendre les dettes agricoles des convertis au 100 % bio
  • Refondre la PAC (politique agricole commune) : engager la sortie du système actuel des aides Ă  la surface et les rĂ©orienter vers les exploitations intensives en main-d’œuvre et Ă©cologiquement soutenables, en prenant en compte les handicaps naturels et services rendus Ă  l’environnement
  • RĂ©viser immĂ©diatement le Plan stratĂ©gique national (document de programmation budgĂ©taire de la PAC) pour rĂ©partir plus justement les aides et les orienter vers l’agriculture Ă©cologique et paysanne, avec l’objectif d’atteindre 30 % de la surface agricole utile en agriculture Ă©cologique en 2030 et 100 % en 2050, sans se limiter au Bio.
  • Conduire une rĂ©forme agraire pour maĂ®triser et rĂ©guler plus efficacement le foncier et la production agricoles, voter une loi d’orientation et de programmation agricole notamment pour faciliter la rĂ©cupĂ©ration des terres disponible, encourager l’installation de nouveaux agriculteurs et le dĂ©veloppement d’exploitations Ă  taille humaine
  • Lutter contre l’artificialisation des sols pour empĂŞcher la disparition de surfaces agricoles utiles
  • Planifier la sortie progressive des engrais et de pesticides de synthèse, interdire immĂ©diatement les plus dangereux (glyphosate, nĂ©onicotinoĂŻdes), avec accompagnement financier si nĂ©cessaire
  • Instaurer des protections Ă©cologiques et sociales en fonction des conditions de production et de rĂ©munĂ©ration du travail agricole
  • Encadrer les prix agricoles par des prix maximaux Ă©tablis par un coefficient multiplicateur Ă  partir des coĂ»ts de production et limiter les marges de la grande distribution, pour permettre Ă  chacun de se nourrir, tout en assurant des revenus dignes pour les paysans
  • DĂ©velopper les circuits courts pour rĂ©duire la circulation des marchandises et l’utilisation d’emballages
En finir avec la malbouffe
  • CrĂ©er un ministère de la Production alimentaire
  • Interdire d’urgence les additifs les plus controversĂ©s, limiter la liste des additifs autorisĂ©s Ă  ceux admis dans l’agriculture biologique
  • Fixer des taux maximaux de sel, de sucre et d’acide gras saturĂ©s dans les aliments transformĂ©s et garantir l’application de la loi y compris dans les Outre-mer et rendre le nutri-score (Ă©tiquetage nutritionnel) obligatoire pour en finir avec la dĂ©sinformation de la grande distribution
  • Interdire la publicitĂ© alimentaire sur tous les supports (radiophonique, audiovisuel et Ă©lectronique) Ă  destination des enfants et adolescents
  • IntĂ©grer l’éducation Ă  la nutrition dans les programmes scolaires, de la maternelle au collège, en s’appuyant sur des ateliers pratiques
  • ExpĂ©rimenter une garantie universelle d’accès Ă  des aliments choisis comme premier jalon d’une « sĂ©curitĂ© sociale de l’alimentation », afin de permettre Ă  chacune et Ă  chacun d’accĂ©der Ă  des aliments, notamment des fruits et lĂ©gumes, de saison et bio, dans des magasins de proximitĂ© publics ou associatifs
  • Garantir en permanence l’accès Ă  cinq fruits et lĂ©gumes de saison Ă  prix bloquĂ©s et rĂ©duire la TVA sur les produits bio
  • Porter progressivement l’alimentation dans la restauration collective Ă  100 % local et biologique, rĂ©duire la part des protĂ©ines carnĂ©es et y proposer une option vĂ©gĂ©tarienne quotidienne
  • DĂ©velopper des projets alimentaires territoriaux (PAT) Ă©laborĂ©s de manière collective avec les paysans, les habitants, les producteurs et leurs organisations pour adapter la production alimentaire aux besoins locaux et crĂ©er les outils nĂ©cessaires (magasins de producteurs, ateliers de transformation, cuisine centrale…)
Socialiser les biens communs fondamentaux
  • Garantir la gestion publique d’une liste des biens communs et services essentiels Ă©tablie par rĂ©fĂ©rendum
  • CrĂ©er un dĂ©fenseur des biens communs chargĂ© de produire et publier un rapport annuel
  • EmpĂŞcher le droit de propriĂ©tĂ© privĂ©e de prĂ©valoir sur la protection de l’eau, de l’air, de l’alimentation, du vivant, de la santĂ© et de l’énergie
Prévenir et lutter contre les pollutions et les dangers
  • Aider les victimes des pollutions et les lanceurs d’alerte sur la base d’un fonds abondĂ© par les productions polluantes
  • Redonner Ă  l’État et aux collectivitĂ©s locales les moyens humains et financiers pour appliquer le triptyque « surveiller, contrĂ´ler, sanctionner » et rĂ©guler face au libre marchĂ©
  • Revenir sur les affaiblissements des normes environnementales et des mĂ©canismes de participation publique dĂ©cidĂ©s lors du prĂ©cĂ©dent quinquennat (dĂ©crets permettant aux prĂ©fets de dĂ©roger aux normes environnementales, par exemple)
  • Établir un plan d’urgence pour la dĂ©pollution rapide des rĂ©gions durablement polluĂ©es en France, dont en prioritĂ© la Guadeloupe et la Martinique victimes du chlordĂ©cone, prendre en charge le dĂ©pistage et le traitement des maladies dues au chlordĂ©cone
  • GĂ©rer les risques industriels avec la crĂ©ation d’une autoritĂ© de sĂ»retĂ© indĂ©pendante des risques industriels, augmenter le nombre d’inspecteurs des Installations classĂ©es pour la protection de l’environnement (ICPE), augmenter le seuil de l’amende maximale pour les ICPE Ă  500 000 euros (contre 15 000 euros actuellement), poursuivre systĂ©matiquement les cas de non-respect des normes
  • Renforcer les moyens consacrĂ©s Ă  la gestion des crises et des risques environnementaux pour anticiper les effets du changement climatique
  • Former l’ensemble des citoyens dans le cadre d’exercices annuels obligatoires de sĂ©curitĂ© civile, en matière sanitaire, nuclĂ©aire, d’inondation ou de feux de forĂŞt
  • Engager la sortie des activitĂ©s dangereuses pour la santĂ© et l’environnement (comme les engrais Ă  base de nitrate d’ammonium) et permettre la reconversion des travailleurs vers des secteurs d’activitĂ© utiles
Faire de l’eau un enjeu central pour l’Humanité
  • CrĂ©er un haut-commissariat Ă  l’eau
  • Organiser une gestion 100 % publique de l’eau dans le cadre d’un service public dĂ©centralisĂ©, articulĂ© autour de rĂ©gies publiques locales ouvertes aux citoyens
  • Consacrer une « règle bleue » qui applique le principe de la « règle verte » Ă  l’eau (ne pas prendre Ă  la nature davantage qu’elle ne peut reconstituer) pour son usage et pour la protection de sa qualitĂ©
  • Inscrire l’accès Ă  l’eau, son assainissement et le droit Ă  l’hygiène comme droit humain fondamental
  • RĂ©primer les coupures d’eau illĂ©gales en prĂ©voyant des sanctions dissuasives
  • Rendre effectif le droit Ă  l’eau et Ă  l’assainissement par la gratuitĂ© des mètres cubes indispensables Ă  la vie digne et par la suppression de l’abonnement
  • Instaurer une tarification progressive et diffĂ©renciĂ©e selon les usages pour lutter contre les mĂ©susages et les gaspillages
  • Mailler le territoire de fontaines Ă  eau, de douches et de sanitaires publics et gratuits
  • Renforcer les effectifs de la police de l’eau prĂ©sente sur tous les territoires pour contrĂ´ler plus strictement le captage par les industries d’eau en bouteille, et empĂŞcher toute pollution industrielle ou agricole
  • Atteindre durant le mandat le très bon Ă©tat Ă©cologique et chimique de tous les cours d’eau (fleuves, rivières, ruisseaux) et rĂ©serves souterraines
  • SystĂ©matiser le recours au fret fluvial dès que possible
Garantir le droit à l’eau dans les Outre-mer
  • Garantir l’accès Ă  l’eau courante potable Ă  tous les habitants des Outre-mer, quoi qu’il en coĂ»te
  • Financer par l’État des travaux urgents de remplacement des canalisations, notamment en Guadeloupe, sur l’adduction d’eau potable et l’assainissement
  • Adopter la rĂ©gie comme mode de gestion de l’eau et de l’assainissement et prĂ©voir des sanctions consĂ©quentes lorsque les dĂ©lĂ©gataires, concessionnaires et fermiers ne remplissent pas leurs obligations contractuelles, notamment en matière d’entretien des rĂ©seaux
  • DĂ©clencher, en cas de pĂ©nurie, un plan visant Ă  la distribution de bouteilles d’eau (plan ORSEC-eau) et plafonner leur prix dans tous les endroits oĂą le service public de l’eau potable et de l’assainissement est dĂ©faillant
  • Annuler la dette citoyenne rĂ©sultant du problème de facturation des anciens opĂ©rateurs et/ou rĂ©sultant d’impayĂ©s pour service non rendu et cesser le recouvrement forcĂ© de celle-ci
  • Garantir que ni la dette existante, ni les investissements Ă  venir des opĂ©rateurs de l’eau n’alourdiront la facture des usagers de l’eau
Défendre la forêt, poumon de la planète
  • Augmenter les moyens humains et financiers de l’Office national des forĂŞts et stopper sa privatisation pour lui permettre d’assurer ses missions y compris d’accueil du public
  • AmĂ©liorer les conditions de travail des forestiers en appliquant strictement le principe « Ă  travail Ă©gal, salaire Ă©gal », en augmentant les salaires des forestiers et en prĂ©servant le droit Ă  la retraite anticipĂ©e
  • Interdire les coupes rases sauf en cas d’impasse sanitaire avĂ©rĂ©e
  • Inciter Ă  la crĂ©ation de coopĂ©ratives de petits producteurs et au groupement de la gestion de parcelles forestières privĂ©es
  • Augmenter la part des forĂŞts publiques, notamment par la crĂ©ation d’un droit de prĂ©emption publique, la rĂ©quisition des parcelles abandonnĂ©es et le classement dans le domaine public des forĂŞts domaniales
  • Reconstruire tout le secteur de la transformation du bois avec l’objectif de diversifier les essences et de dĂ©velopper les circuits courts, en mettant en place une formation professionnelle publique et en rĂ©tablissant des scieries locales
  • Encadrer l’usage du bois dans la production d’énergie et favoriser son usage soutenable dans la construction
  • Assurer une traçabilitĂ© complète des importations afin de bannir de la commande publique celles liĂ©es Ă  la dĂ©forestation et contraindre les entreprises Ă  exclure ces produits de leurs approvisionnements
  • AccroĂ®tre la coopĂ©ration internationale afin de lutter contre les pratiques illĂ©gales qui dĂ©truisent les forĂŞts (trafic de bois, orpaillage et mines)
  • Favoriser la diversification en essences et en âges pour des forĂŞts rĂ©silientes au changement climatique
  • Renforcer les moyens humains et matĂ©riels de lutte contre les feux de forĂŞt
Rompre avec la maltraitance animale
  • Interdire les fermes-usines
  • Limiter les temps de transport des animaux vivants
  • Interdire les pratiques cruelles : poules et lapins en batterie, broyage des poussins, ablation de la queue, etc.
  • Interdire tous les Ă©levages de production de fourrure, immĂ©diatement pour les Ă©levages de visons
  • DĂ©terminer de nouvelles normes pour amĂ©liorer les conditions d’élevage : accès Ă  l’air libre, pâturage, densitĂ©, surface minimale, et organiser progressivement la sortie de l’élevage en cage avant la fin du quinquennat, avec l’accompagnement financier nĂ©cessaire
  • Orienter la recherche vers des mĂ©thodes substitutives et Ă©thiques qui permettront de ne plus expĂ©rimenter sur les animaux
Sauver l’écosystème et la biodiversité
  • Stopper l’étalement urbain : renoncer aux grands projets d’infrastructures inutiles et Ă©cologiquement nĂ©fastes et aux projets d’entrepĂ´ts gĂ©ants, rapprocher les bassins de vie et les bassins d’emploi, planifier le dĂ©veloppement urbain et Ă©conomique en fonction de l’impĂ©ratif de maintien de la biodiversitĂ© et de lutte contre l’artificialisation
  • Interdire les dĂ©pĂ´ts de brevets sur des organismes vivants pour empĂŞcher l’appropriation d’espèces animales et vĂ©gĂ©tales par des entreprises privĂ©es
  • Ă€ l’échelle globale, refuser les organismes gĂ©nĂ©tiquement modifiĂ©s (OGM), mettre fin aux accords commerciaux internationaux dont les consĂ©quences affectent le climat et la biodiversitĂ© et contribuent Ă  la dĂ©forestation importĂ©e
  • En France, protĂ©ger concrètement les habitats et les espèces : bannir les pesticides en commençant par les interdire autour des zones habitĂ©es, gĂ©rer durablement l’eau (dĂ©pollution et rĂ©gies publiques)
Protéger les mers et océans
  • Ĺ’uvrer Ă  la crĂ©ation d’un droit international de la biodiversitĂ© marine, notamment dans les grands fonds
  • Faire de la France le leader mondial de la recherche et de l’éducation dans le secteur maritime
  • CrĂ©er un lycĂ©e de la mer dans chaque dĂ©partement maritime, dĂ©velopper la formation professionnelle aux techniques de pĂŞche Ă©cologiques et durables
  • GĂ©rer durablement la ressource via la pĂŞche artisanale et lutter contre les pratiques de pĂŞche illĂ©gales ou destructrices
  • DĂ©fendre un moratoire sur les forages en MĂ©diterranĂ©e et sur l’extraction minière en eaux profondes comme demandĂ© par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)
  • Encadrer le prĂ©lèvement de sable marin pour le secteur de la construction et lutter contre l’extraction illicite Ă  l’échelle nationale et internationale
  • Obtenir la reconnaissance internationale de l’espace maritime français afin d’en assurer la prĂ©servation et augmenter les moyens de surveillance de notre domaine maritime
  • Classer 30 % du territoire maritime français en aire maritime protĂ©gĂ©e, dont 10 % en protection forte, pour en faire de vĂ©ritables sanctuaires
Être à la hauteur de la responsabilité maritime française
  • DĂ©velopper les Ă©nergies marines renouvelables dans le cadre d’une maĂ®trise publique des installations et rĂ©seaux.
  • Garantir la pĂ©rennitĂ© de la marine marchande française par un dĂ©veloppement industriel et des mesures anti-dumping social, fiscal et Ă©cologique et la moderniser, notamment pour dĂ©velopper des propulsions moins polluantes. Renforcer la recherche en matière de navigation de commerce Ă  la voile
  • Moderniser les infrastructures portuaires dans une logique multimodale mer-rail-fluvial
  • Engager la construction sous maĂ®trise publique de navires stratĂ©giques (Ă©nergies maritimes renouvelables, surveillance du domaine maritime, câbles sous-marins…)
  • Augmenter les moyens de l’Institut polaire Paul-Émile Victor, engager un plan de rĂ©novation et de modernisation des stations de recherche en Antarctique, se doter d’un brise-glace en soutien Ă  la recherche ocĂ©anographique
Les points qui seront discutés à l’Assemblée

Concernant la transition énergétique, le Parti communiste français proposera une trajectoire qui combine les énergies renouvelables à l’énergie nucléaire et ne s’associera pas à l’objectif 100 % renouvelables et à l’abandon des projets d’EPR. Le Parti socialiste proposera d’optimiser la durée de vie des centrales nucléaires, de planifier les travaux permettant de prolonger leur exploitation, et de le faire sous le contrôle de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et du Parlement. Le Parti socialiste et Europe Écologie-Les Verts soutiendront la création d’un pôle public de l’énergie incluant EDF, Enedis, RTE, GRT-Gaz et GRDF, mais ne soutiendront pas la renationalisation d’Engie.

Europe Écologie-Les Verts proposera que le pôle public des transports et de la mobilité favorise l’émergence d’acteurs coopératifs sur des lignes abandonnées par les pouvoirs publics afin de renforcer le maillage de lignes ferroviaires sur tout le territoire.

Europe Écologie-Les Verts proposera l’octroi d’une personnalité juridique aux animaux et la reconnaissance de leurs droits fondamentaux.

Le Parti socialiste et le Parti communiste français ne soutiendront pas les propositions relatives à la chasse.

Le Parti socialiste proposera que l’objectif en 2050 soit de convertir 100 % de la surface agricole utile à des pratiques agroécologiques, sans se limiter au bio.

Par ailleurs, le Parti socialiste ne soutiendra pas l’encadrement des prix agricoles par des prix maximaux, les nationalisations de la branche énergies marines d’Alstom, de la branche éolienne offshore d’Areva et d’Alcatel Submarine Network.

Mes propositions spécifiques pour le territoire

Porter une loi contre l’implantation de sites nuisibles ou dangereux pour les riverains (site classés Seveso, unité de méthanisation,) à proximité des habitations.

Porter une loi sur la restriction horaire des vols de nuits afin de lutter contre les nuisances aériennes et réduire ainsi le trafic aérien, objectif indispensable pour respecter l’accord de Paris et garantir un monde soutenable pour nos enfants.

Député, je me battrais contre l’extension du Terminal 4 à l’aéroport Roissy Charles De Gaulle et contre tout nouvel agrandissement de l’aéroport.

Porter un plan de soutien des petits producteurs dans leurs transitions vers les circuits courts et l’agriculture biologique, respectueuse des saisons et de l’environnement afin de faire du Val d’Oise un exemple pour l’agriculture francilienne du XXIème siècle.

Porter une loi ambitieuse sur la mobilité et le transport afin de décarboner au maximum ce secteur important pour les Val d’Oisiens, en renforçant l’offre de transports en commun (train, bus, tram) pour faciliter les déplacements nécessaires vers Paris principalement pour aller travailler. Il s’agira aussi de repenser le rôle du vélo et de la marche (par rapport à la voiture) dans les très courts trajets quotidiens afin de réduire la pollution et les nuisances sonores dans certaines zones.